Voir la carte
Voir les horaires
Atiq Rahimi, récompensé par un Prix Goncourt en 2008, écrit Shirine nouvel opéra mis en scène par Richard Brunel (Directeur de l’Opéra de Lyon) sur une musique composée par Thierry Escaich.
Invité par l’IFCM, Atiq Rahimi et Richard Brunel présentent les coulisses de cette création qui puise ses sources dans un conte persan du XIIe siècle écrit par Nizami Ganjavi.
Inscrivant son action et ses projets dans une coopération constructive avec les institutions, festivals et acteurs culturels de la région lyonnaise, l’IFCM est heureux de ce partenariat avec l’Opéra de Lyon et le Festival de Fès de la culture soufie favorisant la connaissance et l’ouverture autours de la culture musulmane.
Rencontre animée par Carole Latifa Ameer, Directrice du festival de Fès de la Culture soufie.
Contant l’amour impossible du roi de Perse Khosrow et de Shirine, princesse chrétienne d’Arménie, Shirine, est une épopée pleine de rebondissements marquée par la malédiction et la mort. Une histoire qui s’étend sur trois générations et est adaptée de l’œuvre du poète perse du XIIe siècle Nizami Ganjavi, par Atiq Rahimi.
En 2013, Thierry Escaich avait déjà livré à l’Opéra de Lyon Claude, sur un livret de Robert Badinter. Pour cette nouvelle création, le compositeur et organiste de renommée mondiale – ses trois Concertos pour orgue ont fait le tour du monde – s’est attaché les services d’un librettiste très spécial : l’écrivain franco-afghan Atiq Rahimi, lauréat du prix Goncourt en 2008 pour Syngué Sabour. Si après l’univers carcéral de Claude, Thierry Escaich s’attaque ici à un tout autre univers – celui des contes et légendes – on retrouve pourtant la patte du compositeur, cette fameuse « liturgie de l’angoisse » et une sensibilité musicale unique, rehaussée pour l’occasion de couleurs orientales inspirées par la musique iranienne traditionnelle.
Avec Shirine, qui est aussi une réflexion sur la représentation, le compositeur se laisse aller à une écriture métaphorique qui glisse doucement vers la féerie persane. Une dimension que vient appuyer la mise en scène de Richard Brunel (Le Cercle de craie d’Alexander von Zemlinsky à l’Opéra de Lyon en 2018), ainsi qu’une distribution vocale composée de jeunes et grands talents (Julien Behr et Hélène Guilmette dans les rôles de Khosrow et Shirine).