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Comme chaque année, l’IFCM et la Grande Mosquée de Lyon participent aux Journées Européennes du Patrimoine.
Au programme :
L’inscription aux visites se fera directement sur place, aucune réservation ne sera prise avant. Pour toute question, vous pouvez nous joindre en composant le 04 78 78 18 04 ou en envoyant un mail à communication@ifcm-lyon.com
Important : pour des questions de sécurité, l’entrée pour la Grande Mosquée ou pour l’IFCM se fera uniquement au 146 boulevard Pinel et la sortie des deux lieux se fera au 52 rue Guillaume Paradin
Issu d’une formation en art graphique d’Alger, Mahmoud Birem a plus de 12 ans d’expérience en Agence de communication. Mêlant la peinture et l’art de la calligraphie, Mahmoud vous initiera à l’art de l’islam avec passion.
La calligraphie signifie étymologiquement, la belle écriture.
La calligraphie arabe des arts de l’Islam prend son essor avec la diffusion de l’islam comme religion mais également comme civilisation. Il en existe différents courants.
Si, originellement, la calligraphie a permis à l’islam de dépasser son aniconisme, elle a également permis aux arts de l’Islam de se développer et de s’épanouir à partir de la langue, autrement dit de la « lettre » et de la philosophie que celle-ci véhicule. Si la calligraphie pose la question de la source religieuse, elle est également un art profane du signe qui porte des vérités cachées en attente de révélation.
Diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts appliquées (Alger), après un début à l’école des beaux arts. Diplômé en maîtrise langage web – AFIP Villeurbanne. Actuellement responsable de marketing pour plusieurs entreprises.
J’anime des cours, stages, formations, démonstrations, expositions en milieux scolaires, institutions culturelles et associations en France et à l’étranger. Je propose également une animation autour de la calligraphie des prénoms pendant mes Expo-Ateliers une démonstration vivante et attractive en calligraphiant les prénoms des visiteurs sous forme de tableaux.
Le travail artistique que je mène depuis 1990 trouve ses sources dans la psychologie des formes, par le milieu artistique de mon enfance et adolescence, et dans la pensée philosophique arabe, par l’étude que j’ai pu faire de l’art islamique et de la calligraphie arabe.
L’art que je présente tente de combiner l’esthétique du sens et de la structure.
La calligraphie des arts de l’islam est à comprendre comme une pensée stylisée.
L’écriture devient calligraphie c’est-à-dire un art, qui dans son acception se pense comme tel. La calligraphie institue un code second, par rapport au langage qui se fonde sur des règles géométriques et ornementales. Elle implique dès lors dans son tracé, une théorie de la langue de l’écriture, un art qui se joue des formes de la lettre à tel point que les inscriptions en égarent parfois le sens, il s’agit alors de pseudo-épigraphie dont le seul but est ornemental.
Cet art se définit par sa grande qualité d’abstraction, il invite, à travers le cacher-montrer selon des figures intelligibles à lever le voile des apparences. À partir d’un mot, de sa racine, se multiplie une archéologie subtile des formes de chiffres des végétaux des représentations d’animaux ou de personnages. Selon Ghani ALANI la calligraphie est « une célébration par la lettre de l’expression du vivant… Un médium d’expression, de communication et de figuration qui, continue de réinventer la culture des Arts de l’Islam.