Exposition du 19 septembre 2019 au 31 mars 2020 (sur rendez-vous).
“La calligraphie signifie étymologiquement, la belle écriture.”
L’écriture : une calligraphie
La calligraphie arabe des arts de l’Islam prend son essor avec la diffusion de l’islam comme religion mais également comme civilisation. Il en existe différents courants.
Si, originellement, la calligraphie a permis à l’islam de dépasser son aniconisme, elle a également permis aux arts de l’Islam de se développer et de s’épanouir à partir de la langue, autrement dit de la « lettre » et de la philosophie que celle-ci véhicule. Si la calligraphie pose la question de la source religieuse, elle est également un art profane du signe qui porte des vérités cachées en attente de révélation.
La calligraphie des arts de l’islam est à comprendre comme une pensée stylisée.
Cet art se définit par sa grande qualité d’abstraction
Il invite, à travers le cacher-montrer selon des figures intelligibles à lever le voile des apparences. À partir d’un mot, de sa racine, se multiplie une archéologie subtile des formes de chiffres des végétaux des représentations d’animaux ou de personnages.
Selon Ghani ALANI la calligraphie est “une célébration par la lettre de l’expression du vivant… Un médium d’expression, de communication et de figuration qui, continue de réinventer la culture des Arts de l’Islam.”
Zohra PERRET
IFCM